Fâcheries en vrac pour ce 3ème message
Texte qui devait paraître vendredi dernier mais l'arrivée au milieu de la nuit de monpetit-fils a interrompu la rédaction de ce texte
Bon tout d'abord je me suis levé de très mauvais poil....
et quand je dis mauvais poil c'est un doux euphémisme... il n'y a pas intérêt à me contrarier et aujourd'hui ce fut un festival de contrariétés et donc ce fut un festival de grognitude jusqu'à 16 heures !
Rare mais tout le monde en prend pour son grade jusqu'à cette saloperie de brosse à dents qui pour m'emm... plonge par 2 fois vers le sol carrelé de la salle de bains espérant par là donner un peu de boulot à Monsieur Propre qui pensait prendre des vacances à Gréoux ! Sauf que le Monsieur Propre en question c'est moi ! Mais cette saloperie de brosses à dents a eu la vie sauve grâce à Michel notre très sympathique livreur d'oxygène qui est arrivé opportunément à temps pour empêcher le massacre et à Mimi qui a pris le relais pour la cajoler et lui donner un nouvel écrin en verre à la place de l'horrible gobelet en plastique qui lui servait de pied-à-terre (c'est le cas de le dire !)
Deuxième motif de contrariété : les tomates ! Et là je ne peux m'empêcher de ressortir mon Boris VIAN dans le texte : En tout cas si je tenais le salaud d'enfant de pute à la graisse de couille de kangourou qui a inventé la commercialisation des tomates pas mûres, je lui en ferais bouffer jusqu'à s'en faire péter la sous-ventrière (comme disait mon grand-père qui s'y connaissait en chevaux) et ce jusqu'à la fin de l'éternité (et ce sont les derniers mois qui sont les plus longs... c'est bien connu)... Bref dans un contexte de rogne matutinale, domestique et bucco-dentaire, j'entrepris ce midi de mitonner une ratatouille car j'avais quelques légumes qui avaient entamé leur marche inexorable vers l'éternité. Voulant éviter un carnage végétalien et par là éviter un gaspillage alimentaire très mal venu par ces temps de disette et de crise grecque, j'attrape donc à deux mains le peu de courage qui me restait, trois courgettes, deux aubergines mais aussi ail, oignons et un épluche-légumes... tout va à peu près bien jusqu'à la phase tomates. La veille pour tester la qualité de ces fruits j'en avais acheté de 3 variétés différentes dans un magasin de producteurs "Couleurs Paysanes" à Valensole. J'aime bien ce concept mais à condition d'y trouver de vrais produits paysans et il faut dire que jusqu'à maintenant jétais plutôt satisfait.... mais je n'avais pas encore essayé les tomates ! J'ai pris bien soin de choisir les plus mûres... espérant par là me régaler les papilles !
Et au moment de les cuisiner ça ressemblait à ça
et non à ça
et voilà comment on rate une ratatouille et que l'on gonfle la rogne matutinale, domestique et bucco-dentaire d'un ratage gastronomique !
Et oui chers amis, je suis un animal ainsi fait : NE VENEZ JAMAIS PERTUBER MON SOMME, NI GÂTER MA PITANCE