Chapitre 10 : 22 juin 2016 là où je tate de la cuisine chinoise !
12h30 : Munis de mes yuans, je suis Jean Paul. Nous passons devant une petite échoppe où des nouilles farcies cuites à la vapeur exhalent leurs senteurs orientales à même le trottoir. Jean Paul connaît car il a déjà mangé ici et dit s’être régalé. Nous entrons dans une petite salle déjà bruyante de jeunes étudiants qui avalent tout aussi bruyamment soupes, spaghettis et nouilles farcies dans un joyeux tintamarre. Au début je croyais que chaque commensal engueulait son voisin. Jean Paul me rassure en me précisant que les Chinois sont fort bruyants et qu’il n’y a aucune animosité dans ces discussions dont je ne comprends pas un traître mot.
Je m’installe à une table pendant que Jean Paul passe la commande avec force gestes La patronne assise derrière sa caisse hurle des ordres à son personnel qui s’exécute avec célérité En revenant à table, il aperçoit des bouteilles de bières stockées à même le sol dans un coin. En commande deux en essayant de faire comprendre qu’il les voulait fraîches…. Sans succès !
Pilou dans son K-Way jaune encore tout humide, vient de passer commande !
Pilou devant nos raviolis cuits à la vapeur m’expliquant le maniement des baguettes !
Dubitatif puis rigolard en tentant de manœuvrer les baguettes : en fait j’ai harponné les raviolis à la manière d’un picador ! Ah non je ne vais pas de me laisser « en……der par deux ridicules petits bouts de bois ! D’ailleurs j’ai ma botte secrète dans mon sac à dos : ma fourchette au cas où je ne pourrais pas embrocher les autres plats !
Par contre nos mignonnes voisines semblent expertes en maniement des baguettes surtout pour manger des spaghettis
Notre repas est donc arrosé d’une bière chinoise servie à température ambiante ! Les nouilles farcies, les raviolis ne paient pas de mine mais sont excellents ! Inutile de demander du pain, le bol de riz est présent sur table sans le demander et remplace en Chine notre pain quotidien. Mais inutile de demander le café : il n’y en a pas et pourtant ça me ferait terriblement du bien. Maintenant que nous avons l’estomac calé, une petite sieste s’impose. Retour dans nos chambres où la climatisation calée à 28° nous permet d’avoir un sommeil réparateur.
16h00 : Nous reprenons notre périple pour faire quelques emplettes. En passant devant ce qui ressemble à un salon de thé-pâtisserie, pompeusement baptisé CAROLINA BAKERY, dans l’enceinte du campus, nous optons pour boire un café (un vrai) et déguster des gâteaux qui n’ont vraiment rien de chinois à l’origine !
Pour ce qui du café malgré une appellation flatteuse, ça ressemble plus au café américain ; pour ce qui est du gâteau, ça ressemble en tout point à une tropézienne, quant aux 2 petites tartes, ce sont d’excellentes pâtisseries à base d’œuf, d’origine portugaise via Macao ! Je dois avouer que j’en ai abusé à maintes reprises car on en trouve partout dans, la rue, dans le métro, dans les estaminets ! Bon après le gros plan sur votre serviteur, matez un peu l’environnement ! Pas vraiment nickel-chrome surtout côté odeurs !