CHRONIQUES SHANGHAÏENNES
Chroniques tirées de mon petit carnet de voyage et pour faire référence à un grand écrivain spécialiste de l’aventure qui nous a tous fait rêver, j’ai décidé d’intituler les différents chapitres à la manière de Jules Vernes (non je ne vais pas marcher sur ses plates-bandes, mais j’aime bien les titres qui annoncent quelque chose)
Chapitre 1 : 20 juin 2016 , là où je commence un long voyage
13h40 : Départ de Gréoux les Bains en bus pour Manosque (une première pour moi )
14h : Arrivée à Manosque et là bingo : « j’ai oublié mes couverts !». Heureusement la gare de Manosque est à une pissée de moineau d’un magasin spécialisé dans les articles pour la maison bon marché (80 % doivent venir de Chine d’ailleurs) et j’ai 40 minutes devant moi pour aller m’approvisionner en instruments ô combien utiles pour un maladroit comme moi, car les baguettes… mon Dieu pôvre de moi, je risque bien de revenir épais comme un filet de vinaigre !
14h45 : Départ de Manosque pour Marignane, quasiment direct avec 2 ou 3 arrêts seulement ! Bus climatisé, confortable et presque vide ! Le grand luxe !
Passage sous la gare TGV D’Aix en Provence avec un dernier coup d’œil à la Montagne Ste Victoire !
15h55 : Arrivée à Marignane avec 5 minutes d’avances. Edition de l’étiquette pour le sac à dos et enregistrement …. tout se passe comme sur des roulettes !
16h45 : Capuccino sans goût ni grâce au Starbuck du hall 4 servi par un barman sympa ! Envoi de quelques SMS pour baliser mon voyage auprès de Mimi, Rémi, Fédé et Mamie Kéké !
Achat du guide du Routard sur Shanghai ainsi qu’un livre de poche pour tenir le coup pendant les longues heures d’avion !
17h : formalités de police finger in the nose, je ne suis pas fiché S ! Le vol pour Amsterdam est affiché et direction la salle d’embarquement où une longue file d’attente s’est formée !
Devant tout ce monde, je vois immédiatement mes deux prochaines angoisses se déplacer non loin !
La 1ère : se retrouver dans l’avion à côté d’un africain au tour de taille de qui peut rivaliser avec celui d’une montgolfière : impressionnant le pèlerin !
Ma 2ème angoisse : un groupe de supporters de l’équipe de foot d’Irlande … déjà avinés et agités, bouteille de vin rouge à la main ! Heureusement le préfet a eu la sage idée de faire fermer les rayons Vins et Alcools des duty free shops de l’aérogare suite aux violents incidents (encore un truc qui me fait réellement détester le foot !) du 11 juin à Marseille : merci les Russes !
Fidèle à mon habitude, je lambine un maximum pour embarquer dans les derniers … inutile de se précipiter pour bénéficier pleinement de la cohue et des incivilités de certains passagers angoissés par l’idée de ne plus sentir sous leurs semelles le plancher des vaches !
Vraiment inutile de se précipiter car les passagers sont invités à monter à bord sans ordre de priorité ce qui provoque, j’imagine, une belle pagaille, vu que nous prenons 20 minutes de retard déjà. Remplir l’avion en appelant d’abord les passagers situés aux places arrière, puis ceux du milieu pour finir avec les places avant me semble être une mesure de bon sens beaucoup trop simple !
18h : décollage impeccable ! Et je peux remballer mes deux angoisses de la salle d’embarquement : pas d’Afrcain ventripotent ni d’Irlandais avinés, mais une jeune femme asiatique très mignonne, affairée avec son ordinateur durant tout le voyage ! C’est une Coréenne et non une Chinoise après quelques mots échangés en « globish » (*). Petite collation, lecture de la presse et du guide du Routard.
20h : atterrissage un peu secoué mais sans problème à Schiphol Amsterdam.
(source : AIRWAYS NEWS)
(*)Le globish (mot-valise combinant global, « planétaire », et English, « anglais ») est une version simplifiée de l'anglais n'utilisant que les mots et les expressions les plus communs de cette langue. C'est le jargon utilisé par des locuteurs de diverses autres langues quand ils veulent communiquer en anglais. Parfois appelée aussi broken English (« anglais hésitant », « mauvais anglais ») ou « anglais d'aéroport », cette langue n'a rien de formalisé, elle se construit spontanément par la pratique. (Source : Wikipédia)